INDICATIONS
DE L'AERO-IONISATION NEGATIVE
Il faut bien savoir, avant toute chose, que si
chacune des indications citées dans ce chapitre
est bien réelle, cela ne signifie nullement,
bien entendu, que l'aéro-ionisation est toujours
capable de résoudre totalement à elle seule
le trouble pathologique ou la maladie considérée
et de rétablir complètement de définitivement
l'état de bonne santé.
L'aéro-ionisation n'est, ni le
moyen thérapeutique miraculeux, ni une panacée,
mais seulement une excellente possibilité
supplémentaire à même de nous aider dans de fort
nombreux cas, toujours un peu, souvent beaucoup,
et comme l'exagération nuit toujours à la bonne
cause de toute thérapeutique, nous avons retenu
ici que les indications reconnues qui reposent
sur des travaux cliniques et scientifiques
incontestables.
A cet effet, et pour que les choses
ne prêtent à aucune confusion, nous avons
mentionné :
En caractères « gras », les
indications majeures où l'aéro-ionisation
négative utilisée seule ou presque, donne en
règle d'excellents résultats.
En caractère « italiques », les
indications habituellement reconnues où l'aéro-ionisation
négative peut être des plus utile et donne
généralement de très bons résultats en
association avec d'autres thérapeutiques
indispensables dont elle renforce d'ailleurs
souvent les effets.
Ce préalable étant bien établi,
nous étudierons successivement les indications
de l'aéro-ionisation négative chez l'homme
malade atteint d'un trouble déterminé d'une
affection ayant fait l'objet d'un
r' diagnostic
médical très précis. Il va de soi en effet (mais
mieux encore en le disant...) qu'il est
indispensable d'avoir établi, ou fait établir,
le bon diagnostic avant d'utiliser cette méthode
thérapeutique, afin de ne pas soigner une
maladie qui n'existe pas, mais surtout de ne pas
laisser se développer une autre maladie, plus ou
moins grave, qui ne rentre pas dans le champ de
l'action de l'aéro-ionisation négative et qui
implique des soins spécifiques plus ou moins
urgents.
A) CHEZ L'HOMME BIEN PORTANT
L'aéro-ionisation est
essentiellement utilisée :
- pour
augmenter la résistance à la fatigue physique,
intellectuelle, psychique et sexuelle, ainsi que
le stress en général ;
- pour renforcer le terrain biologique
dans sa lutte contre les agressions, quelles
qu'elles soient, par augmentation des défenses
immunitaires naturelles ;
- pour freiner les processus de
vieillissement cellulaire et tissulaire de
l'ensemble de l'organisme, par compensation de
la sous-oxygénation qui s'accentue avec l'âge du
fait d'une capacité pulmonaire moins importante
et d'une perméabilité » cellulaire diminuée
permettant ainsi :
- d'avoir une plus grande forme physique et un
meilleur tonus cérébral dans le cadre des
activités » normales et a fortiori à
l'occasion de périodes d'activités plus intenses
(épreuves sportives et préparations
aux examens en particulier) ;
- de prévenir un certain nombre de maladies
infectieuses (notamment la grippe
saisonnière) et diverses perturbations
métaboliques génératrices de maladies à moyen ou
long terme ;
- de rester plus jeune plus longtemps avec la
meilleure efficience possible, c'est-à-dire pour
reprendre la très belle phrase d'Alexis Carrel :
« Il ne s'agit pas d'ajouter des années à la
vie, mais de la vie aux années ». Les deux
n'étant d'ailleurs pas incompatibles...
L'aéro-ionisation négative chez
l'homme bien portant est donc un excellent moyen
préventif pour se bien ou se mieux porter, dont
il faut user largement, aussi bien à domicile
que sur son lieu de travail (1).
B) CHEZ L'HOMME MALADE -
Suivant la cause et la gravité du
trouble ou de l'affection en cause, l'aéro-ionisation
négative peut être utilisée seule ou associée à
d'autres thérapeutiques nécessaires, dans les
cas suivants :
1° - INDICATIONS GENERALES :
- Asthénies ou états de fatigues, à tous les
degrés, portant aussi bien sur la sphère
physique, psychiques, intellectuelle ou
sexuelle, et tout particulièrement :
- asthénie
en cours de maladie ;
- convalescences
médicales en général et post-opératoires en
particulier ;
- surmenage
de toute nature ainsi que les épuisements
physiques ou intellectuels ;
- asthénie
des personnes âgées.
- Anorexies
ou pertes de l'appétit, d'origine physiologique
ou psychique (anorexie mentale par exemple).
- Terrains déficients constitutionnels.
- Sénescence ou vieillissement prématuré.
- Comme adjuvant de la plupart des
thérapeutiques utilisées dans les grands
désordres pathologiques.
2° - INDICATIONS PARTICULIERES
Convalescences d'infarctus.
Hypertension ou hypotension artérielle,
du fait de l'effet de régularisation des
chiffres tensionnels avec disparition des
troubles qui en découlent.
-Rhume.
-Certaines
rhinites, et tout particulièrement l'ozène
dont le principal symptôme est l'exhalaison, par
les narines, d'une odeur puante et très fétide
ressemblant à celle d'une punaise écrasée
(l'effet désodorisant des ions négatifs
s'ajoutant d'ailleurs à leur action
thérapeutique).
-Certaines
sinusites.
-Grippe
et syndromes grippaux.
Bronchite aiguë et chronique, emphysème
pulmonaire, asthme, et toutes les insuffisances
respiratoires
en général, par accroissement de la capacité
respiratoire et de la ventilation pulmonaire.
(1) De nombreuses
expériences réalisées dans des entreprises
montrent que l'aéro-ionisation négative des
locaux entraîne une amélioration de la forme
physique et intellectuelle de tous les employés
ainsi qu'une diminution de l'absentéisme et des
accidents de travail, avec, par voie de
conséquence, un meilleur rendement global.
- Anorexie ou perte de l'appétit
- Digestions difficiles.
- Certaines colites, tout particulièrement quand
l 'élément neuro-végétatif est prépondérant.
Perturbations endocriniennes en général; qu'il
s'agisse d'hypo ou d'hyperfonctionnement,
particulièrement
- Troubles
menstruels.
- Troubles
de la ménopause.
- Certaines
formes de surcharge pondérale liées à des
désordres neuro-endocriniens.
- Trac,
hyperémotivité et nervosisme.
- États
anxieux et tendances dépressives.
- Insomnies.
- Troubles
de la mémoire ou de la concentration
intellectuelle.
- Maladies
psycho-somatiques en général.
- Migraines.
- Douleurs
diverses, qui bénéficient souvent de l'effet
analgésique rapide des ions négatifs.
- Brûlures.
- Cicatrisations
difficiles : plaies atones, ulcères
variqueux, escarres, etc... .
- Dermatoses d'origine
interne (autotoxique ou nerveuse), dont
certaines formes d'acmé ou d'eczéma.
Il n’est pas
possible de rapporter tous ces travaux ici par
manque de place, mais que le lecteur sache bien
qu'ils existent et qu'ils les trouvera avec le
détail des protocoles utilisés, dans l'ouvrage
de référence : « Problèmes
d'ionisation et d'aéro-ionisation » sous la
direction de G.R. Rager (Maloine éditeur, 1975.)
Nous pouvons tout de même signaler
encore, du fait de leur intérêt dans la
prévention, les travaux russes et américains qui
ont montré que les ions aériens, positifs ou
négatifs, ont un effet inhibiteur sur la
croissance bactérienne ainsi qu'un effet
bactéricide important, les ions négatifs ayant
toutefois une activité plus grande de fait de
propriétés bactéricides biologiques qui leur son
propre.
En résumé, tous ces travaux
établissent d'une façon irrécusable que les ions
aériens ont une action physiologique et qu'ils
peuvent provoquer des modifications
fonctionnelles, le plus souvent indiscutables :
une prédominance d'ions négatifs a
habituellement des effets favorables et une
prédominance d'ions positifs des effets
défavorables, ce postulat souffrant toutefois de
quelques exceptions.
Reconnaissons que bien des
thérapies à l'heure actuelle sur le marché des
médicaments ne disposent pas, et de très loin,
d'autant de travaux expérimentaux, ce qui ne les
empêchent pas d'êtres reconnues et prescrites
largamanu malgré, très souvent, des effets
secondaires non négligeables... Curieux
paradoxe, en vérité, qui fait que des
thérapeutiques naturelles et sans danger, comme
l'aéro-ionisation, même quand elles apportent
les preuves scientifiques de leur efficacité, ne
donnent lieu dans les milieux médicaux
« officiels » qu'à désintérêt, scepticisme,
dédain ou carrément mépris ! Il serait
intéressant qu'un psycho-sociologue étudie cette
question à laquelle nous n'apportons,
personnellement, aucune réponse logique ou
sensée.
4° - MECANISME D'ACTION DES IONS NEGATIFS
Grâce à l'importance des travaux
réalisés au cours des dernières décennies, le
mécanisme d'action de l'aéro-ionisation chez
l'homme commence à être élucidé. Il s'articule
essentiellement pour l'instant autour de deux
grands axes : l'action sur les réactions
biologique d'oxydation et l'action sur le
métabolisme de la sérotonine qui est une amine
dérivée du tryptophane (acide animé essentiel)
présente dans la plupart des tissus de
l'organisme où elle intervient comme médiateur
chimique.
Action sur les réactions
biologiques d'oxydation : nous n'entrerons
pas ici dans le détail des multiples travaux qui
démontrent la réalité indéniable de cette
action, tout particulièrement en ce qui concerne
l'aéro-ionisation négative. Notons simplement
les résultats expérimentaux essentiels sur
lesquels elle repose. L'aéro-ionisation négative
:
- accélère certaines réactions du cycle de
Krebs (cycle qui correspond à toute une série de
réactions enzymatiques intracellulaires qui
produisent, par dégradations des glucides, de
l'acide adénosine triphosphorique : ATP,
principale source d'énergie de l'organisme ;
- augmente la teneur du sang en
oxyhémoglobine (combinaison réversible de
d'hémoglobine des globules rouges du sang avec
l'oxygène) qui se forme dans les poumons et qui
est réduite en hémoglobine dans les tissus,
l'oxygène étant utilisé dans divers processus
métaboliques ;
- entraîne une meilleure utilisation
périphérique de l'oxygène qui est la base de la
bonne marche de tous les phénomènes vitaux ;
- facilité l'élimination du gaz
carbonique.
CONTRE-INDICATIONS
ET INCIDENTS
POSSIBLES
1° - De l'importante expérience déjà acquise en
ce domaine, il ne ressort aucune
contre-indication à proprement parler et
à priori ce qui concerne l'utilisation de l'aéro-ionisation
négative.
Il reste néanmoins toujours
hautement recommandable, quand il s'agit de
traiter des troubles maladifs, de faire établir
un diagnostic précis par son médecin traitant
car, que naturelle, il est indispensable de
savoir ce que l'on soigne et de ne pas traiter
des symptômes qui ne seraient que l'expression
d'une maladie grave sous-jacente impliquant des
soins spécifiques dans les plus brefs délais
pour obtenir la guérison.
Donc, et il s'agit là d'une règle
générale pour toutes les thérapeutiques, même
les plus douces : avant de commencer tout
traitement et afin de se soigner sans aucune
arrière-pensée, il faut toujours faire établir
un diagnostic médical parfaitement assuré que
seul peut donner l'homme de l'art. Cette mesure
ne s'applique évidemment pas pour le
bien-portant qui utilise l'aéro-ionisation
négative dans un cadre préventif.
2° - Il n'y a aucune incompatibilité
avec d'autres thérapeutiques, quelles qu'elles
soient, dans l'état actuel de nos connaissances
en la matière.
3° - L'aéro-ionisation négative est d’une
totale innocuité et dénuée de toute toxicité.
4° - Seules certaines personnes,
hypersensibles aux ions négatifs, peuvent
présenter parfois au bout de quelques jours, et
généralement après une nette amélioration de
leurs troubles, une reprise plus ou moins
importante de ceux-ci.
Cette réaction,
tout à fait exceptionnelle, n'est pas grave et
même, souvent, de bon augure pour le résultat
final du traitement. Il ne s'agit là qu'une
réaction d'adaptation ou un problème de dosage
comme cela peut arriver avec n'importe quelle
autre thérapeutique.
Il suffit alors
d'arrêter le traitement pendant deux ou trois
jours et de le reprendre ensuite avec un débit
d'ions plus faible ou des séances de moindre
durée pour que tout rentre dans l'ordre.
L'absence de
contre-indication et d'incompatibilité, associée
à l'absence de toxicité et à la très grande
rareté des incidents liés uniquement à une
hypersensibilité individuelle, font que l'aéro-ionisation
négative, compte tenu de ses propriétés, de son
champ d'activité et de son efficacité, est un
moyen thérapeutique qui prend aisément sa place
au tout premier plan des thérapeutiques
naturelles majeures.
Pour l'ensemble de ces raisons, l'aéro-ionisation
négative mérite une place tout à fait
privilégiée dans l'arsenal thérapeutique
préventif et curatif de tous ceux qui voient
dans leur état de santé un état concret qui les
concerne directement. Car s'il est difficile,
voire impossible, de combattre à grande échelle
tous les méfaits de la pollution atmosphérique
moderne dans laquelle nous vivons, cela demeure
possible à l'échelon individuel avec
l'utilisation d'un simple aéro-ioniseur à même
de restaurer l'équilibre ionique de l'air que
nous respirons, que ce soit au bureau ou à la
maison, et cela pour notre plus grand bien.
En bref, et
comme le dit si justement le Comité Français
d'Éducation pour la Santé :
-VOTRE SANTE
DEPEND AUSSI DE VOUS-
A chacun, malade ou bien-portant,
d'en prendre bien conscience en profitant, entre
autres choses, des nombreux et extraordinaires
bienfaits des ions négatifs dans notre
environnement quotidien.
Véritables « catalyseurs »
biologiques, les ions négatifs représentent une
source naturelle de vitalité et de santé dont il
serait vraiment dommage de se priver.
BIBLIOGRAPHIE
ESSENTIELLE
La
bibliographie relative à l'aéro-ionisation étant
très abondante et ce petit livre n'étant pas
destiné aux spécialistes, il nous a paru utile
d'en faire une liste exhaustive. Nous ne
mentionnons donc ici que les ouvrages présentant
le plus d'intérêt pour les praticiens ou le
public qui s'intéressent tout particulièrement à
cette question.
. Signalons toutefois que ceux des Professeurs
METADIER et RAGER comportent de très nombreuses
références bibliographiques auxquelles le
lecteur intéressé pourra éventuellement se
reporter.
BRETON J. -
L'électricité, l'atmosphère et la vie. (Chez
l'auteur : Dr Jacques Breton, Professeur de
Physique à l'Université de Bordeaux 1, Faculté
des Sciences, 33405 Talence Cedex).
Phénomènes physiques
atmosphériques, Cours pour le Certificat
International d'Ecophysique Humaine (Chez
l'auteur : même adresse).
MARCEL J.L -
Bioélectronique médicale. (Maloine
éditeur, Paris, 1978)
METADIER J. -
L'ionisation de l'air et son
utilisation. (Maloine éditeur, Paris, 1978)
Les Oxions. (Édition
Christian Godefroy, B.P 9, 27760 La
Ferrière-sur-Risle, 1983).
OLIVERAU J.M -
Incidences psychophysiologiques de
l'ionisation atmosphérique. (Thèse de Doctorat
d'État des Sciences, Université de Paris VI,
juin 1971).
RAGER G.R -
(sous la direction de ) Problèmes d'ionisation
et d'aéro-ionisation. (Maloine éditeur, Paris,
1975). Cet ouvrage fondamental comporte
également, outre ceux de RAGER G.R, les
importants travaux de : BOULATOV P.C, CURIE C.,
DELEANU M., DANG PHUOC LY., FRANCESCHETTI L.,
KATSENOVITCH R.A., KERRTESZ R., KRUEEGER A.P.,
KORNBLUEH I.H., MINCH A.A.., OLIVEREAU J.-M.,
OBROSSOV A.N., PORTNOV F.G., UCHA UDABE R. et
WEHNER A.P. |